Yume no ginga.
Quel drame, je ne peux pas noter “Le Labyrinthe des rêves” (ユメノ銀河, yume no ginga) sur Flixter/application facebook/. Moi qui avais pris l’habitude de donner une petite note à tous les films que je regarde, me voilà toute déboussolée. Je vais donc palier à ce manque en notant ce petit film sur mon blog.
1997, Japon
Réalisé par Sogo Ishii
Ce film raconte l’histoire d’une poinçonneuse de ticket de bus qui croise la route d’un tueur en série et qui en tombe amoureuse.
Dans l’ensemble c’est un assez joli objet, avec une image d’un très beau noir&blanc. Le jeu des acteurs m’a bien plu, on est très loin de la surenchère expressive que l’on voit souvent dans le cinéma asiatique. C’est subtil et naturel comme je l’aime. J’ai également apprécié l’ambiance sonore du film, que j’ai trouvé très oppressante. Je suis toujours très impressionnée par les cinéastes qui donnent à entendre le silence et c’est le cas dans ce film. Cependant, bien que l’histoire soit assez originale, l’intrigue peine à décoller. De plus, j’ai été un peu déroutée par les nombreux plans fixes. Certain parleront de tableau, de photographie prise sur le vif, moi je dirais plutôt que ces moments donnent une certaine rigidité aux personnages.
Pour conclure, je dirais seulement que ce film est un objet plutôt curieux que je ne recommanderais qu’aux cinéphiles avertis. Les autres risquent de littéralement se faire chier.
19 h 31 min le mars 29th, 2009
ok je regarderai pas