Archive for octobre, 2011

Milch of Source

Pour la première fois de ma vie, j’ai téléchargé un album légalement ! Pour moi, qui suis une adepte du CD, c’est une mini-révolution. J’avoue que l’idée du téléchargement me trottait dans la tête depuis un petit moment. Voilà quelques temps que je bavais devant le catalogue de hear Japan. Je trouve que ces derniers mois, ce site offre vraiment une diversité de choix assez intéressante.

Du coup, je viens de télécharger l’album Outsider Musics in My Life de Milch of Source. Derrière ce nom énigmatique se cache Ryoma Maeda, moitié du groupe Tropico Q. Il est également le producteur des CDs de Eel.

L’album est une compilation des meilleurs Mix du DJ. Il est toujours difficile de traduire la musique avec des mots, mais dans le cas de ce mix c’est encore plus dur. Milch of Source offre un mélange étrange entre pop cartoon, super nintendo et electro ultra speed. L’ensemble de l’album est vraiment très dansant (petite mention spéciale pour le morceau Galaxy Train 2999 qui est vraiment excellent). Certain morceau plus posés viennent parcimonieusement apaiser le rythme (Winter Loves You, Cune Cune March), pour mieux repartir. Bien sûr, la plupart des morceaux sont entièrement instrumentaux et le chant n’est en fait qu’un son mixé parmi tant d’autre. J’avais un peu peur de m’ennuyer sans chanteuse, mais finalement une voix aurait été de trop.

En fait j’avais téléchargé cet album juste pour tester hear Japan et je ne m’attendais pas vraiment à autant aimer. Les morceaux me rappelle les beaux moments de Usagi Chang et me donne une furieuse envie de ressortir ma collection de Plus-Tech Squeeze Box du placard!

Petite note sur hear Japan pour ceux que ça intéressent : On doit acheter des packs de crédits pour pouvoir acheter les CDs, on peut télécharger jusque 3 fois les mp3 commandés et les mp3 n’ont pas tout un tas de DRM ;)

Londres bis

Comme promis, un shéma.

Retour de Londres

Me voilà de retour de Londres. Dur dur de redescendre sur terre, je crois que je risque d’être dans un autre monde pour les quelques jours à venir.

Tant que je suis encore dans le feu de l’action, petit débrief!

Pour cause de toute petite finance, j’ai pris l’eurostar de 7h30 du matin. Du coup, je me suis levée TRES tôt et je suis arrivée TRES tôt à Londres. Mais, ce n’est pas la fatigue qui m’a arrêté dans mon périple londonien.

Dès l’arrivée, direction Buckingham pour voir le relève de la garde, puis petit tour dans Saint Jame’s Park, ballade du côté d’Oxford street pour finir la visite dans les boutiques de Soho. Bref, Londres c’est vraiment sympathique en plus il faisait très beau!

Après ce grand tour londonien, nous sommes allés à la salle de bowling/concert. J’ai trouvé que c’était un lieu vraiment atypique, avec une petite salle de concert qui donne sur des pistes de bowling. Bon, je l’avoue la scène ressemblait plus à une estrade dans le fond dune pièce, mais tout de même… les pistes de bowling quoi!

En attendant les premiers concerts, nous nous sommes assis. Dans un coin de la salle, les artistes avaient placé un petit stand de goodies. Ils étaient tous là, mon copain en a profité pour faire dédicacer son CD. De mon côté, je suis d”une timidité maladive et je n’ai pas osé parler à Sharaku. Mais, étrangement la chanteuse de Tokyo Pinsalocks est venu vers moi pour se présenter. Je crois qu’elle a été impressionnée que je vienne de France pour le concert.

Après trois bières et quelques minutes d’attentes l’organisateur est venu annoncer le premier concert. C’était Hondalady, un groupe electro composé d’un chanteur et d’un DJ. La musique est assez basique, mais finalement très efficace et dansante. Le chanteur est descendu plusieurs fois dans le public, venir piquer un chapeau, un verre de vin ou une casquette aux spectateurs. Bref, bonne mise en bouche pour le reste de la soirée! Ils ont su mettre une ambiance et faire bouger quelques réfractèrent.

Le deuxième groupe de la soirée était GalapagosS. Dur dur pour moi de ne pas parler de ce groupe en terme fangirlistique, surtout que j’étais au premier rang. Je me concentre sur l’essentiel. Bref, le groupe a fait son entré sur l’intro du nouvel album. J’avoue ne pas me souvenir de la setlist, mais leur prestation était courte (1 heure), ils ont joué un peu moins d’une dizaine de morceaux. En live, leur son est plus rock, moins electro, sans doute que l’acoustique de la salle ne leur rendait pas hommage. Peu importe, j’ai trouvé que chaque titres étaient un délice dansant et sautillant à souhait. Les membres du groupe n’ont pas hésite à faire le show, posant avec leurs instruments et discutant avec le public. Malgré qu’il soit chanteur, ce n’est pas Sharaku le leader de le conversation, mais c’est Gokimi. Ce dernier était bien plus à l’aise, n’hésitant pas à serrer des mains en quittant la scène ou encore à faire des high five!

Le dernier groupe était Tokyo Pinsalocks, un grrrrrrl band composé de 3 petites boules d’énergie. C’était leur deuxième passage à Londres et s’était clairement le groupe le plus attendu de la soirée. Il faut dire qu’elles assurent en live. Elles sont toutes menues et toutes petites, mais elles osent sautiller, bouger, crier, enfin mettre l’ambiance quoi. Leur musique était très pop rock, tinté d’electro et de sons joyeux voir enfantin. Durant leur prestation, certain spectateur ont tenté un petit slam, mais difficile à faire dans une si petite salle.

Une fois les concerts finis et mes trois bières vidées, j’ai quand même osé parler à Sharaku et à Shintaro. Bon, comme d’habitude les japonais ne savent pas parler anglais donc ils n’ont rien compris à ce que je voulais dire… Mais ce n’est pas grave. J’ai aussi eu droit à une photo avec eux, que je ne vous montrerais pas parce qu’elle est flippante (enfin moi je suis flippante dessus, eux ils sont parfaits).

Bref, concert parfait. Je n’aurais pas pu espérer mieux, j’ai trouvé les artistes sympathiques, l’ambiance dans la salle conviviale et le bowling quoi ;) Je ne vous cache pas que le lendemain j’étais claquée et que je n’ai quasiment rien fait.

Là, j’ai encore des étoiles pleins les yeux. J’espère qu’ils pourront revenir en France un de ces jours.